Le Stade Rennais et les médias

Oui et pour être dans les cinq il faut plus le vouloir , se battre ,
Auxerre - Montpellier - Lille que d'aligner les millions les uns
aprés les autres, ça Rennes le fait déja depuis deux ans ( Gyan,
Bangoura , Tettey )et la tendance est plutôt à la baisse , à cause
d'affaires internes si on suit Antonetti .

Une petite chose , ces trois clubs ont tous de bons entraineurs .
Pas des Stars mais mais gens capables qui ont fait leurs
preuves .

Le Corse doit montrer autre chose la saison prochaine déja
une meilleure gestion de son effectif , devenir le chouchou
du groupe c'est bien gentil , mais pour un coach c'est loin
d'être une finalité .

Van Gaal est parait il détesté au Bayern et ma fois les résultats
plédent en sa faveur .

ENfin chacun fait comme il l'entend , si les résultats suivent
personne ne s'occupe des méthodes .

Le site off a écrit:

Romain Danzé participera ce soir à 22h30 à l’émission « l’équipe du soir » présenté par Olivier Ménard. Entourés de chroniqueurs et de sportifs, ils débâteront de l’actualité sportive du week-end.

Même sur le site officiel, ils n'y sont plus du tout

Ont-ils déjà été ?

Ouest-France est dissous ? Plus du tout d'infos de leur part...

Il devait pas y avoir une réunion au sommet ?

Anto sur France Bleue maintenant. Entre 18H et19H !

Je compte sur ceux qui écoutent pour avoir un résumé !

Il a bien confirmé que le recrutement était axé "made in France" pour éviter les problèmes d'acclimatation (Tettey, Bang).
Le recrutement de Montano va en ce sens.
Les jeunes auront leur chance.

Il a également écouter les supporters qui reprochaient les baches sur l'autre coté du terrain d'entrainement. Les baches vont être enlevées et les 8 Clos auront lieu au Stade.

Il est requinqué !

Moi j'ai surtout retenu que Montano , se négociait à 7M€ et non
pas à 4-5 M€ .

Sinon j'aimerai bien qu'Anto articule un peu mieux , il serait
plus audible et ce serait plus agréable à écouter que son bafouillage de gros bébé , qui fait qu'il mange la moitié de
ses mots et la fin de chaque phrase .

On a l'impression qu'il est mort de fatigue et va s'endormir sur
place .

Du moment qu'il nous façonne une équipe qui régale , ça m'est
égal , mais il faut vraiment tendre l'oreille avec Anto .

http://www.sport24.com/football/homes-clubs/rennes/actualites/rennes-debute-un-nouveau-cycle-394036/

Citation :

Avec déjà cinq nouvelles têtes (Kana-Biyik, Apam, Mandjeck, J. Carrasso, Montano), le groupe breton a entamé sa préparation ce lundi. Heureux de son recrutement, Antonetti assure entamer un «nouveau cycle». Pour mieux réussir… après la faillite de 2009/2010.
par David Thomas, le 28-06-2010

Notre correspondant à Rennes

Après une batterie de tests en fin de semaine dernière, le Stade Rennais a repris ce lundi matin l’entraînement. Neuvièmes et loin des objectifs européens initiaux la saison passée, les Bretons entament leur préparation estivale 2010 par deux séances quotidiennes, toujours sous les ordres du staff de Frédéric Antonetti. Avec également de nouveaux visages. Exit Briand (Lyon) et quelques joueurs en fin de contrat (Hansson, Sow, Pagis, Luzi…). Cinq recrues ont d’ores et déjà rallié la capitale de la Bretagne : Jean-Armel Kana-Biyik (20 ans, Le Havre) était lundi matin le seul toutefois à suer sous ses nouvelles couleurs, mais, dans la journée, Onyekachi Apam (24 ans, Nice), Georges Mandjeck (21 ans, Stuttgart), Johann Carrasso (22 ans, Montpellier) et Victor Hugo Montano (26 ans, Montpellier) ont passé leurs visites médicales et signé leurs contrats. Et les mouvements ne sont pas encore terminés : Fanni dispose d’un bon de sortie, Bocanegra n’est pas désiré et Douchez, sous contrat jusqu’en 2011, a refusé une prolongation de quatre ans la saison passée, ce qui ouvre la porte à un départ…

Recrues athlétiques
«On repart vraiment sur un nouveau cycle. Comparez notre effectif actuel avec celui de juillet 2009, vous constaterez qu’il y a beaucoup de changements. On a recruté dans les secteurs où il y avait des manques l’année dernière : puissance, vitesse… Sur certains matchs, dans l’impact physique, on avait souffert. On a aussi pris des jeunes joueurs, car il faut aussi préparer le futur. A quel moment ça va prendre ? Je ne le sais pas, mais ça va prendre : il y a beaucoup de bons joueurs, des jeunes aussi, qu’il faut amener au niveau de la L1 », explique Antonetti. Affirmant que « Pierre Dréossi a bien travaillé », l’entraîneur ne manque pas de qualificatifs pour évoquer ses recrues, lui qui souhaitait posséder un effectif « heureux d’être à Rennes le 1er juillet ».

«Montano est un guerrier !»
« Tous ont un impact athlétique cette année ! Carrasso incarne le présent et l’avenir… Comme Douchez a refusé une prolongation. Et ça met un peu de concurrence et ce n’est pas plus mal ! A un moment, c’est ça qui booste. Je suis très à l’aise, je l’avais dit à Douchez avant les vacances. Apam, on peut le comparer à John Mensah, un vrai défenseur massif. Il connaît mes exigences et je sais ce qu’il peut faire. Mandjeck, c’est une opportunité, il est bon techniquement. Montano est un guerrier ! On avait besoin d’un guerrier. Kana-Biyik est peut-être LE plus bel athlète du football français ! Il a des qualités athlétiques hors-normes, je n’en pratiquement jamais vues, sauf chez Michael Essien. Après, il faut y greffer la concentration et la rigueur. Si on y arrive, ça fera un grand défenseur… » Rennes claironne moins ses ambitions cette année, mais entend travailler dès à présent avec un groupe quasi au complet. Pour réussir dès le 7 août.

sympa cette article.

Une ITW de Le Lay très très intéressante ! J'aime !

Citation :

Patrick Le Lay veut un commando sympathique

Stade Rennais. Le nouveau président du club de François Pinault entreprend une opération séduction envers le public. Et vise la 4e place du classement.


Entretien

Cela fait deux mois que vous êtes président du Stade Rennais, avez-vous eu le temps de faire un état des lieux ? Et quel est-il ?

C'est un club très bien tenu, très bien organisé. Il y a une très bonne équipe de direction et de management. Et les locaux sont sobres et de qualité. La fin de saison dernière n'était pas bonne, mais on a tous les atouts pour y arriver cette année.

Est-ce que l'arrière-boutique du club est ce à quoi vous vous attendiez ?

Qu'entendez-vous par arrière-boutique ?

Tout ce qui touche aux contrats de joueurs, et autre moeurs du foot professionnel, que vous découvrez peut-être ?

Cela fait quand même 20 ans que je connais le football du côté de celui qui paye pour le diffuser. Je connais bien les présidents de club, les dirigeants de la fédération, de la Ligue... Je ne débarque pas en terrain inconnu. Signer un contrat de joueur, ce n'est pas plus compliqué que d'acheter un film.

Un club de football est-il vraiment une entreprise comme une autre ?

Toutes les entreprises ont leur logique, et leur public. Et la première règle est quand même de donner satisfaction au client. Et en football, les clients sont ceux qui viennent au stade. Et il faut reconnaître, car nous avons reçu beaucoup de lettres, que le public est déçu. Comme avec l'Équipe de France en ce moment.

Vous avez parlé aux joueurs lundi matin, que leur avez-vous dit ?

Je leur ai dit : il faut que vous soyez sympa avec le public. Pendant le match, être sympa. Cela veut dire que vous montrez l'envie de gagner. Après le match, on ne quitte pas le terrain, que l'on ait gagné ou que l'on ait perdu, sans faire un signe à ceux qui sont venus vous voir. Et en ville, les gens ont aussi envie que vous soyez sympa... il faut mettre de l'empathie dans le système.

C'est nouveau ?

Aujourd'hui avec ce qui s'est passé, avec l'Équipe de France, il y a un désamour des gens pour le football. Pour Rennes, il y a donc un double phénomène, dû à la mauvaise fin de saison dernière et au phénomène de circonstance du désamour du football. Donc, il y a quelque chose à remonter.

Vous avez déjà eu pas mal de réunions avec l'actionnaire, le staff... Quelle ambition fixez-vous au club ?

Il faut que l'on soit 4e ou 5e. Je ne vais pas dire que l'on sera champion de France... On ne l'a jamais été depuis 110 ans, et en plus il n'y a pas le budget et l'environnement pour ça. Mais il n'y a pas de raison de ne pas être dans les cinq, on l'a déjà été.

Comment y arriver ?

Je l'ai rappelé aux joueurs, le football c'est un jeu, il ne faut jamais l'oublier. Et c'est un jeu d'équipe, donc l'alchimie est difficile à trouver. Il faut que l'équipe ait du plaisir à jouer ensemble. Un jeu, du plaisir et l'équipe. Donc, il faut avoir envie de faire un commando de marine qui bat celui d'en face. On n'est pas là pour animer un corps de ballet avec de jolies individualités. On n'est là pour constituer un commando de marine, qui met l'autre en difficulté, pour gagner.

Quels moyens ?

On n'a pas fondamentalement changé le budget (50 M€). Il faut avoir une bonne équipe, et cela, François Pinault le comprend très bien, mais il ne faut pas perdre de l'argent. Je ne dis pas faire des économies, je dis développer les recettes. Et c'est le classement de fin d'année qui les fait.

Et, à part les moyens financiers, sur quels leviers peut intervenir le Stade Rennais pour poursuivre sa progression ?

Il y a un domaine sur lequel on peut travailler, c'est le mental. C'est un phénomène auquel les clubs vont venir. Dans un sport individuel, la préparation psychique est très importante. Là, avec un sport collectif, c'est beaucoup plus compliqué. Statistiquement, à chaque match, il y a trois ou quatre joueurs qui ont un problème psychologique, soit l'un s'est fâché avec sa copine, soit une autre a eu un accident de voiture... Et ce sont des garçons très jeunes, dans une région qu'ils ne connaissent pas bien, où ils ne sont que de passage. Je pense que maintenant, il y a un gros travail à faire sur la psychique de groupe, cela se fait beaucoup dans certaines entreprises.

Il a un approche particulière, avec beaucoup de recul. C'est peut-être ce qu'il manquait au Stade rennais quand on constate chaque année les problèmes récurrents dont le club est victime à savoir le manque de régularité sur une saison, problème criant l'an passé.

Il met aussi l'accent sur la sympathie avec les supporters, ça c'est très positif !

Espérons que les joueurs y adhèrent !

Cette itw montre qu'il veut vraiment faire quelque chose avec le club, qu'il va y mettre beaucoup d'engagement et que le joueurs doivent le suivre, c'est très intéressant.

Y'a plus qu'à espérer comme le dit guada.

Un peu moins conventionnel cet itw , face aux discours des
autres présidents de club .
Un Gervais Martel passe en boucle un discour éculé ,vide, depuis
des années et il n'est pas seul dans ce cas .

Mais je me retrouve vraiment dans l'itw d'Antonetti hier dans
OF , j'ai bien aimé .
Différent c'est un discours de "coach " .

C'est d'ailleurs ce que je ressens le plus cette saison , une approche
différente : un Dréossi moins cérémonieux (sur le recrutement) , un
coach mieux dans ses basketts que la saison passée ou visiblement
il ne savait pas ou il allait .
Un président n'appuyant pas sur des ambitions un peu folles , assez
réalistes des possibilités Rennaises .

Pour l'instant , j'arrive à suivre !

oui, c'est bien ;)

http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100721_181908_-rennes-l-ol-des-annees-90-s.html

Citation :

«Rennes, l'OL des années 90»
«Toujours placé, jamais vainqueur». Rennes saura après la 10e journée quelles peuvent être ses ambitions. Malgré un recrutement déjà bouclé, Frédéric Antonetti juge son équipe «moins prête que d'autres».

«Frédéric Antonetti, l'arrivée de Stéphane Dalmat clôt-elle le recrutement du Stade rennais ?
Oui. On a opéré un recrutement pour le présent et l'avenir. Beaucoup de joueurs sont partis. Il a fallu les remplacer. On est entré dans un nouveau cycle. Même si l'équipe est compétitive, il faudra attendre les 10 premières journées pour savoir exactement où se situer. Pour l'instant, en terme d'effectif, on est derrière Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille et Paris. On se trouve dans un deuxième chapeau avec Auxerre, Montpellier, Monaco et Toulouse.

Six nouveaux joueurs sont arrivés. Individuellement, que vont-ils vous apporter ?
Montano remplace numériquement Briand et Sow. Un joueur pour deux, c'est bien (sourires). Il peut jouer dans l'axe ou sur le côté droit. Il va nous apporter de la profondeur. Concernant Dalmat, on compte beaucoup sur sa qualité de passes et sa faculté à accélérer le jeu. Il doit faire le lien avec les autres joueurs. Apam, lui, c'est la puissance physique, il a de vraies qualités de défenseur. Mandjeck, Kana-Biyick et Carrasso, c'est l'avenir.

Qui de Douchez ou de Carrasso sera votre gardien numéro un ?
L'an passé, lorsque Nicolas Douchez avait été diminué par une blessure, on s'est rendu compte qu'on avait un manque au niveau des gardiens. Nicolas part numéro un, mais derrière lui, il y a désormais un vrai numéro un bis

Est-ce un avantage d'avoir su vous renforcer aussi vite ?
Je lutte contre cette impression. Ce n'est pas parce que Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Auxerre n'ont pas recruté qu'ils ne seront pas performants. Au contraire, ils sont dans la continuité. Il y a des équipes plus prêtes que la nôtre.

La saison dernière, vous vous étiez plaint des difficultés que vous aviez rencontrées à votre arrivée. Le Stade rennais version 2010-2011 porte-t-il davantage votre empreinte ?
C'est vrai, j'étais arrivé dans un club traumatisé par la défaite en finale de Coupe de France. À cela s'étaient ajoutés des problèmes internes avec des joueurs qui n'étaient pas forcément contents d'être là... J'ai hérité de ça, mais je ne me suis jamais réfugié derrière. Dans mon esprit, on aurait simplement dû gagner deux places et terminer septièmes. On en avait les moyens mais le problème, c'est qu'on n'a jamais réussi à remporter les matches clés. C'est ce qu'on veut corriger cette saison.

Depuis l'arrivée de François Pinault, Rennes court toujours après un premier trophée. Que vous manque-t-il pour y parvenir ?
Je compare Rennes au Lyon des années 90's : toujours bien placé, jamais vainqueur. Aujourd'hui, on a la pression d'un club qui a un budget de 50 millions d'euros, c'est normal. Il faut franchir un cap, mais ça va se faire étape par étape. C'est le genre de choses qui se prépare, qui ne se décrète pas. Le club est sain, bien organisé, bien structuré... Un jour, ça viendra, j'espère cette saison. Il nous faut une année de réussite, à l'image de celle d'Auxerre l'an passé, pour tendre vers ça». Propos recueillis par Emery TAISNE

Antonetti et le cas Gyan - «Un juste retour des choses». Frédéric Antonetti a apprécié les propos de Gyan sur RMC. Mardi soir, l'attaquant ghanéen a affirmé qu'il «n'irait pas au combat» pour quitter Rennes. «L'an dernier, il ne faut pas oublier que c'est le club qui l'a sorti d'un mauvais pas, rappelle le technicien. En début de saison, Gyan, il n'y avait que moi et Pierre Dréossi qui y croyaient. Il a fait une bonne saison et une bonne Coupe du monde. Tant mieux pour lui, tant mieux pour nous». S'il trouve «légitime» que son attaquant «ait envie d'aller voir ailleurs», l'entraîneur du Stade rennais assure qu'aucune offre digne d'intérêt n'est arrivée sur le bureau de ses dirigeants. «Moi, je ne suis pas dans le football fiction, je ne crois que ce que je vois, dit-il. Aujourd'hui, il est là, avec nous. Maintenant, tant que le marché n'est pas fini...» - E. T.

Très bonne interview du coach, comme d'hab. Il a bati l'équipe sur du long terme alors que le contrat se termine à la fin de saison. Il compare le club au Lyon des années 90 mais ça fait 6-7 ans que l'on dit cela, et on évolue pas beaucoup je trouve.

Espérons que l'on ait une année 100% réussite comme il le dit !

http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2010/08/05/tout-ce-qui-agace-antonetti-avant-la-reprise-6580.html

Citation :

Tout ce qui agace Antonetti avant la reprise

Le Stade rennais ne sera pas prêt pour son premier match de championnat contre Lille. Tendu, l'entraîneur s'en est pris à toutes les raisons extrasportives qui lui empêchent de jouir d'un effectif à 100%.

C’est fini. On ne rigole plus au Stade rennais. A deux jours de l’ouverture du championnat contre Lille, Frédéric Antonetti a ravalé sa bonne humeur. D’habitude, le Corse apprécie les rendez-vous avec la presse. Ce jeudi, pas vraiment. L’entraîneur est tendu mais cherche à ne pas l'afficher. Alors le Corse dégaine quelques réponses convenues : « J’attends de la détermination de la part de mon équipe », « Lille est un adversaire des plus coriaces »…

Antonetti redoute les questions « chaudes ». Il se connaît. A la moindre interrogation sur un sujet qui l’agace, le technicien parlera franchement. Alors il fait « de la langue de bois » et ne s'en cache pas. A force de relances, il avoue que le Stade rennais aurait eu « besoin de quinze jours supplémentaires pour être prêt ». Quinze jours pour régler les soucis physiques de certains mais, surtout, pour en finir avec les « feuilletons de l'été ».

« Marre » de la fin des transferts au 31 août

Le dossier Gyan irrite sérieusement l’entraîneur. Sollicité par Fenerbahçe, le Ghanéen pourrait quitter Rennes pour la Turquie. Certes, le transfert serait susceptible de rapporter 18 millions d’euros au club. L'entraîneur remarque, lui, qu'il « ne dispose pas de son effectif au complet pour débuter la saison. Asa est perturbé par cette histoire ». Rod Fanni et même Ismaël Bangoura sont aussi dans le flou quant à leur avenir.

« Lorsque le championnat débute, il ne devrait plus y avoir d’arrivées ou de départs. En commençant une saison avec une formation, vous devriez la terminer sous le même maillot ! » « Nous avons des dirigeants qui ont décidé d’adapter les règles en fonction des Anglais. Ces clubs reprennent le championnat plus tard. Pour leur permettre de venir faire leur marché, les périodes de transferts ont été élargies jusqu'au 31 août. Pendant un mois, nous allons être dans l’incertitude... »

« Marre » des calendriers mal conçus

Le Corse peste contre les « dirigeants qui font les règlements sans les vivre ». Outre la trop longue période de transferts, l'entraîneur s'en prend aux calendriers. La saison passée, Frédéric Antonetti avait à plusieurs reprises fusillé cette période hivernale. Le Stade rennais avait enchaîné nombre de rencontres alors que le mercure étaient au plus bas. Dangereux, selon lui, pour les joueurs, le terrain, le spectacle...

Aujourd’hui, le coach flingue le planning des rencontres internationales. La semaine prochaine, Frédéric Antonetti devra se passer de douze joueurs pour préparer la deuxième journée de championnat. Certains iront même jouer « sur la lune ». Le Corse s'emporte : « Gyan est revenu depuis dix jours. Il va devoir repartir pour plusieurs jours afin de jouer un match amical en Afrique du Sud. » C'est officiel, Frédéric Antonetti a d'ores et déjà ouvert le parapluie en cas de début de saison chaotique des Rouge et noir.

Ok il pleurniche, mais je suis souvent d'accord avec lui !

Pour le mercato, il fait une bonne remarque, ca devrait se terminer le 31 Juillet !

Et que les équipes commences la saison avec les effectifs définitifs !

Pour les matches amicaux, j'avoue c'est abusé ! Asa il revient depuis 10 jours et faut qu'il retourne en Af Sud ! le foot marche sur la tête trop souvent !

La je suis entiérement d'accord , dailleurs qui ne peut l'être .

Ca devient Bordel Foot !

j ai le même opinion que vous ça devient du n'importe quoi il aurait pu laisser Gyan de repos à rennes pour qu'il finisse sa préparation tranquillement ,ce n'est qu'un match amical,il pouvait se passer de service,c'est quand même le stade rennais qui paie le joueur,faudra peut être qu'il pense a indemnisé les clubs pour les joueurs qui partent en sélection.

Le club ou/et le joueur ne pouvaient-ils pas refuser cette sélection ?

ils sont pas le droit de refuser car il faut qu'il soit bléssé sinon le joueur n'a pas le droit de jouer avec son club le match suivant ,on a eu le cas l'année derniére avec Gyan quand le mans avait posé des réserves puisque Gyan était bléssé et était resté à Rennes.

d'accord ;(

En effet, ces conditions ne sont pas idéales.

Maintenant, c'est les mêmes pour tout le monde ! Aucun club ne sera tranquille jusqu'au 31 août. Alors certes c'est utile de le dire voire de s'en plaindre, mais il ne faut pas que ce soit une excuse pour justifier de mauvais résultats.

http://www.rennes.maville.com/sport/detail_-Football-Le-vrai-Frederic-Antonetti-est-de-retour-_spo-1470665_actu.Htm

Citation :

Football : Le vrai Frédéric Antonetti est de retour

« Si un joueur n'est pas agressif cette année, il ne jouera pas. Quel que soit son talent. » Marveaux et consort sont prévenus. : Philippe Renault
Ligue 1. Depuis quelques semaines, Frédéric Antonetti a musclé son discours.Et cela se ressent sur le terrain. Analyse.

L'an passé, à la même époque, au sortir d'une première journée ponctuée par un succès 3-0 face à Boulogne, le coach rennais parlait beaucoup de « qualité du jeu », de « maîtrise collective », de « possession du ballon ».

Samedi soir, quelques minutes après le coup de sifflet final, le technicien rennais est bien sûr revenu sur le contenu tactique et technique de son équipe. « Pour une première journée, j'ai rarement vu une telle intensité. Il fallait être prêt ! On l'était. On a su se créer beaucoup d'occasions, grâce à des décalages très intéressants. Le regret est bien sûr de ne pas avoir su concrétiser. Je pense que les gars le méritaient. »

Mais plus que tout, Frédéric Antonetti a musclé son discours en terme d'exigence, de détermination. « J'ai été tellement déçu l'année dernière que, pour la digérer, il va falloir une grande saison. S'il y en a qui ont digéré, pas moi. Donc, sur ce que l'on a vu ce soir, c'est le minimum de ce que j'attends. Je ne veux aucun relâchement. »

« Redevenir l'entraîneurque j'étais... »

Avec le recul, c'est le vrai changement notable constaté sur ce premier match. Bien sûr, il n'est pas question d'oublier la qualité du jeu produit, les gestes techniques de grand talent effectués par les Leroy, Brahimi, Dalmat, Marveaux ou encore Kembo-Ekoko, lorsqu'il est entré. Mais la vraie nouveauté, c'est l'engagement, le coeur à l'ouvrage affiché par les 14 joueurs qui ont foulé la pelouse.

Une détermination qui a plu a Frédéric Antonetti qui ne veut pas s'arrêter là. « Si le joueur n'est pas agressif cette année, il ne jouera pas. Quel que soit son talent. Je veux des joueurs qui ont la rage, la hargne. »

Des mots que l'on n'avait que très peu entendu la saison passée. Et avant de s'engouffrer le couloir des vestiaires, le technicien rennais enfonce même le clou. « Je vais redevenir l'entraîneur que j'étais... » Une phrase anodine mais qui en dit long. Très long même.

Très fier d'avoir été recruté par le Stade Rennais et le groupe de François Pinault, Frédéric Antonetti s'est sans doute trop vite mis dans le moule rennais la saison dernière. En effet, le club de la capitale bretonne n'est pas réputé pour ses excès. Mais plutôt pour sa douceur de vivre. Après les remous entre la direction et Guy Lacombe, Frédéric Antonetti, très respectueux de la hiérarchie, a donc lissé son discours. Un peu trop sans doute.

Alors cette saison, lorsqu'il répète à l'envie que tout le monde « doit se servir des leçons de l'année dernière pour mieux faire », il s'englobe dans le lot. Sous contrat jusqu'en juin 2011, Frédéric Antonetti sait que tout peut aller très vite. Dans un sens comme dans l'autre. Donc pas question de lâcher la bride. « C'est clair que le discours du coach a un peu évolué, confirme Rod Fanni. Mais je ne crois pas que cela change fondamentalement. Nous aussi on a été déçu de la saison dernière. On a une revanche à prendre et on compte bien ne rien lâcher. »

Le message est donc passé dans le vestiaire. Qu'on se le dise, le vrai Antonetti est de retour. Et ce n'est pas le moins important des enseignements de la soirée de samedi. Car si cette équipe, dotée d'une qualité technique au-dessus du lot, parvient à enfin avoir un peu plus de caractère, cela peut laisser présager une saison très intéressante.

Nicolas CARNEC.
Ouest-France

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