L'entraîneur

Rien de spécial , tous est dans ses itw d'avant la saison et d'après les matchs amicaux ,
ainsi que du premier match et de la première victoire officielle .

Capitaine tu reprends tous ses  commentaires , tu les relis et tu n'auras rien manqué .

Il a juste dit que Nice serait revanchard et qu'il ne méritait pas cette défaite à Lyon sur un score
aussi lourd , que Nice avait dominé la première mi temps etc.

La partie comique quand le mec de bein Sport aborde les transferts : un Montanier complétement
étranger à ce truc la , qui ne connait absolument pas Piatti , qui demande si c'est un acteur .........
en fait l'acteur à ce moment c'est Montanier vraiment parfait dans ce rôle de couillon .

S'il veut ce recycler il peut sans hésiter se risquer dans le cinéma , il fera carrière .

Voila un garçon très sympathique , très agréable , parfaitement à l'aise qui ne reflète aucune
inquiétude dans son rôle de Coach et sa mission à Rennes .
Très rassurant pour les supporters inquiets , comme un certain Oniraloin , un mec avec qui tu as
envies de discuter librement , pas bêcheur pour un rond , très simple ne se prenant pas pour le
roi du monde .

Décidemment cet homme me plaît beaucoup , je le voyais un peu distant comme mec , plutôt
renfermé ......ce n'est pas le cas , en tout cas pas ce soir .

Je ne vais pas dire l'opposé d'Antonetti , en fait il ne se ressemble en rien ,deux personnes
totalement différentes .

Voila capitaine je te parle de Montanier parce que ce qu'il à dit nous le savions déjà .  

merci ;)

En tout cas, il fait un sacré pari , et notre club avec lui, en laissant partir des joueurs confirmés (Pitroipa, Mavinga, Kana Biyick, peut etre Erding...) et en recrutant des inconnus (Oliveira, Piatti, bientot Edilson ou Santos ..) !!!

Est ce vraiment un pari Montanier ?

Parce que financièrement le club va s'y retrouver , Mavinga très bonne vente , Pitroipa et Kana
c'est pareil .

Erding n'est pas parti lui .

Il fallait un groupe nouveau , ça risque d'être le cas ........je pense que c'est la volonté
de Montanier , donc tu peux parler de pari Montanier en effet .  

Il me plaît, Montanier

Qu'il passe un peu le balai en arrivant, c'est la moindre des choses
Il va doucement modeler le groupe à son image, comme le font tous les entraîneurs, et c'est aussi pour ça qu'on les recrute

Il a fait progresser les équipes dont il a eu la charge et c'est plutôt bon signe pour le Stade

Et le résultat (et la manière) d'hier soir [ OL 0-2 Real Sociedad ] me fait doublement plaisir:
- ramener l' OL à ce qu'il est, et non à ce qu'il croit être
- montrer ce qu'est capable d'effectuer Montanier comme travail dans un club

Quoiqu'il en soit, il fera avec les moyens qui sont mis à sa disposition, mais ça, c'est une autre histoire ...

En effet c'est fort la Sociédad , j'ai aimé ce match .

Seulement Montanier n'était plus au volant !

C'est vrai qu'amener une équipe à ce niveau en deux mois , ce n'est pas possible
et que notre nouveau coach a fait du bon boulot en trois ans .

Aura -t-il 3ans à Rennes ? c'est aussi une autre histoire .

Ta dernière phrase donne matière à réflexion .

Pour l'instant je suis inquiet , nous avons perdu deux mois dans les départs et recrutements ,
Montanier voulait connaitre l'effectif , c'est fait , mais avons nous le temps et les moyens de combler
les points faibles ( il y en a ) en dix jours , ça semble limite et Montanier risque de se taper une saison galère qui pourrait lui être fatale .

Enfin fatale peut être pas , Pinault n'est pas une girouette , mais une saison qu'il ne pourra employer
à fond pour mettre en place du jeu et une équipe , n'ayant pas l'effectif voulu .

Donc une saison perdue et il n'a signé que trois ans .

Interview GENIALE de Montanier dans France Football du mardi 03/09 !
A lire, ou plutôt à déguster !

Et ça se passe à Rennes !!!

Philippe MONTANIER a écrit:

ENTRETIEN MONTANIER FF a écrit:

Le nouvel entraîneur du Stade Rennais a ramené de ses deux saisons en Espagne, où il avait porté la Real Sociedad à la quatrième place de la Liga, quelques convictions fortes sur son métier, les principes de jeu et les messages à faire passer aux joueurs.

Certains l'appellent « Tanier ». Plus court. Plus direct. «Mais c'est réservé aux vieux amis, ceux que j'ai connus au lycée ou un peu après, à Caen, durant mes études, avant de passer pro. » De toute façon, Philippe Montanier a quelque chose de persuasif en lui qui empêchera quelques audacieux de s'aventurer sur ce terrain. Ses expériences passées laissent entendre aussi que sous ses airs sympas, rigolos, se cache une montagne de convictions. À l'écouter, on comprend assez vite pourquoi.

«Depuis que vous êtes au Stade Rennais, à aucun moment vous n'avez regretté d'avoir quitté l'Espagne, la Liga, la Real Sociedad?

Quand on est coach, on ne doit surtout pas vivre dans le passé.

Depuis que j'ai pris la décision de partir, après deux saisons au Pays basque, j'ai tourné la page. Si j'avais eu un doute, j'y serais resté un an de plus comme j'en avais la possibilité.

Vous étiez arrivé au bout du projet à la Real Sociedad?

Je sentais bien qu'on arrivait au bout d'une histoire, oui.

En ne vous offrant qu'un an de contrat supplémentaire, c'était une forme de désaveu?

Pas tout a fait. Un cycle dure trois ans, j'avais la possibilité de faire cette troisième saison, de jouer la C1 pour laquelle on s'est qualifiés. Mais on sait très bien que le problème se serait posé après. On sait de quoi est faite une quatrième saison, souvent décevante...

Votre successeur à la Real, Jagoba Arrasate, a un curieux cursus...

C'est un ancien instituteur qui n'a jamais entraîné des pros. C'est inespéré pour lui. Je le connais bien puisqu'il a été avec nous (NDLR: Philippe Montanier travaille avec son adjoint, Michel Troin) durant une saison. Il s'occupait des U16 à la Real. Ce qui lui arrive est unique en Europe. Il n'était même pas un adjoint, plutôt un observateur. La Real a trouvé intéressant qu'un jeune éducateur vienne observer les coaches pros. La première année, j'en avais un à mes côtés qui me servait de traducteur. La seconde année, ils ont changé car je maîtrisais l'espagnol. C'est riche d'être immergé dans ce monde pour quelqu'un qui débute. Donc, on discutait ensemble, on échangeait, mais il n'animait pas de séance.

C'est fou, ça! C'est basque. Mais pourquoi pas...

Quand vous regardez aujourd'hui la Real Sociedad, vous vous dites que c'est votre équipe?

Ah, ça oui! Je pense qu'avec Michel, on a bien fait le travail et le nouvel entraîneur prolonge ce travail.

Il creuse le même sillon?

Ah çà, je ne sais pas.

Vous n'avez pas été surpris, avez-vous dit, de la victoire de la Real à Lyon (0-2)...

Une équipe qui, l'an dernier, est allée gagner 5-2 à Valence peut l'emporter à Gerland. On a battu aussi Séville, Malaga...En France, on a été un peu étonnés. Dans notre esprit, la Real Sociedad ne valait pas Lyon... C'est peut-être vrai quand on compare le palmarès des deux équipes. Moi, en 2011, j'ai récupéré un club qui sortait de trois saisons en Deuxième Division, qui a fini douzième la première année et quatrième la suivante. Mais qu'est-ce qu'on a bossé! Ça ne veut pas dire que Lyon n'a rien fait. Si vous avez suivi ce qu'on a fait à partir de janvier 2013, vous comprenez mieux pourquoi la Real en est là.

Cette qualification est donc un peu votre succès?

Non, j'étais simplement content pour le club. On n'a pas travaillé pour rien. Ce qu'il y a de plus enrichissant pour un entraîneur, c'est que ça continue quand il n'est plus là. Le but d'un projet, c'est justement quand les joueurs s'accaparent le projet. Après, tu deviens correcteur.

Vous êtes fier que la France ait pu constater la qualité de votre travail?

Je suis fier de notre boulot parce qu'on n'est jamais seul et qu'il faut que les joueurs suivent.

Est-ce que ça valorise ce que vous allez faire à Rennes?

Non, car chaque projet est unique. Celui de Boulogne n'était pas le même que celui de Valenciennes qui n'avait rien à voir avec celui de la Real et ainsi de suite. Il y a juste une ligne directrice des techniciens, forcément.

Je ne peux pas dire que je travaille. Je m'amuse. Je voudrais que mes joueurs se mettent ça dans le crâne.

Rennes, est-ce aussi excitant que la Real?

C'est aussi motivant. Évidemment, réussir à l'étranger, de surcroît dans un grand Championnat, c'est bien. En fait, c'était ça le challenge: moi, petit Français, étais-je capable de faire quelque chose d'intéressant là-bas? Compte tenu de vos résultats (quatrième de la Liga), avez-vous considéré comme une insulte qu'on ne vous propose qu'une prolongation d'un an? Au début, je ne l'ai pas bien pris parce que je me suis demandé: "Qu'est-ce qu'il faut que je fasse de plus pour avoir quelque chose de mieux?" Le président m'a expliqué. Et moi, je me suis mis à la place du club: deux ans plus deux ans, ça fait quatre et c'est long. J'ai compris. Et moi, un an, je ne voyais pas quoi faire sinon finir ce que j'avais commencé. Or, j'ai besoin d'être dans un projet.

Y a-t-il une grosse différence entre la Real Sociedad et Rennes?

Ce sont deux centres de formation de qualité. Après, on sait que le foot français et le foot espagnol ne sont pas sur la même longueur d'onde. C'est plus technique, plus joueur en Liga. Récemment, Raynald Denoueix est venu me voir ici et, à un moment, je lui demandais d'où venait cette fameuse qualité technique espagnole. Il a eu la bonne réponse : "Au départ, les joueurs sont choisis pour ça, c'est juste un choix, mais c'est énorme."

Si vous comparez le haut de tableau, le ventre mou et la queue de peloton à la fois en Liga et en Ligue 1, ça donne quoi?

Il faut oublier les gros qui ont de tels moyens financiers... Mais quand tu descends dans la hiérarchie, tu regardes Rayo Vallecano contre Osasuna, par exemple, et là, tu te dis que c'est nettement meilleur que chez nous. Surtout, ça joue. L'an dernier, on a fait 3-3 au Betis Séville, un match qui a été presque élu meilleur match de l'année. C'est curieux, car la saison d'avant on s'était affrontés quand les deux coaches étaient menacés. Moi, j'avais sauvé ma peau grâce à une victoire et à un but de cinquante mètres, et lui avait malgré tout conservé sa place. Un an plus tard, la Real a fini quatrième et le Betis va jouer en Europa Ligue, avec le même groupe.

En France, on voit peu d'équipes jouer comme l'a fait la Real à Lyon... Sans la ramener, elle n'a pas toujours joué comme ça non plus!

Le président me disait souvent qu'on avait une bonne équipe, du genre: "T'as de bons joueurs, donc pas trop de mérite." C'est vrai que l'équipe a toujours été là, mais je lui ai demandé pourquoi elle n'y était pas arrivée plus tôt.

Vous pensez que ce qui a été fait à la Real Sociedad, vous pouvez le refaire à Rennes?

Bien sûr. On a mis un an et demi pour y parvenir. Si les Rennais ne sont pas pressés... Il faut se souvenir qu'avec la Real on a été dernier; et en octobre 2012, on était dix-septième.Est-ce différent d'entraîner la Real Sociedad et Rennes? C'est le même métier, ça reste du foot et notre méthode est la même. L'essentiel est toujours de faire jouer aux joueurs la même partition.

Vous récupérez un groupe un peu traumatisé. Vous lui avez demandé déjà de sourire un peu plus, d'être plus joyeux...

Même quand ça n'allait pas trop, en Espagne, ça continuait à rigoler, à chanter, c'est dans leurs gènes. On dirait qu'ils savent là-bas qu'il est difficile de faire un métier plus plaisant que le nôtre. Moi, c'est simple, je vais avoir cinquante ans bientôt, j'ai l'impression de n'avoir jamais travaillé de ma vie. Car je ne peux pas dire que je travaille. Je m'amuse. Je voudrais que mes joueurs se mettent ça dans le crâne, qu'ils soient heureux dans un vestiaire. Maintenant, je voudrais aussi que, pendant le boulot, ils soient à fond.

Ce n'est pas le cas?

Ce n'est pas toujours le cas. Et puis il faut toujours que le Français râle. Il n'est pas foncièrement heureux. L'autre jour, à l'entraînement, un de mes cadres n'était pas content, il y avait trop de boulot, paraît-il, alors il râlait. Pourtant, il faisait tout bien, mais il fallait qu'il manifeste. L'entraînement est trop physique, il est trop ceci, trop cela... En Espagne, jamais! En Italie, non plus! En France, le joueur demande toujours pourquoi on fait ça? Et pas ça? Je pense à Carlos Martinez, à la Real, qui pendant deux mois n'a pas joué mais continuait à me sortir des entraînements du feu de dieu. À tel point que j'étais gêné de ne pas l'aligner. Au bout du compte, il a fini par me convaincre, mais il ne s'est jamais plaint. "Il n'y a pas de souci", me répétait-il. J'en avais vingt comme lui, et là, tu peux soulever des montagnes.

Je pourrais dire à mes joueurs : "Ce match là, je vous autorise à le perdre. Mais si on joue bien, on va le gagner."

Pour pratiquer le même football qu'en Espagne, il faut donc être heureux et impliqué... Un jeune en France qui peut gagner plus ailleurs va partir, c'est sûr. À la Real Sociedad, j'ai vu un jeune du centre (Pardo) refuser d'aller au Real Madrid parce qu'il n'était pas encore en équipe première. Il ne s'imaginait pas être transféré ailleurs avant d'avoir joué pour son club formateur. Pourtant, on lui proposait un très, très gros contrat. En Espagne, tu changes de femme, de boulot, mais pas de club!

Redonner le sourire à Rennes a été votre premier job?

Un peu, oui. Même des joueurs de nature joyeuse ne l'étaient pas trop. En réalité, l'entraîneur est mal vu en général, car c'est celui qui gueule, qui sanctionne et non celui qui valorise. Moi, je suis quelqu'un de plutôt positif. Un attaquant qui rate une frappe, mais que le gardien arrête, j'ai tendance à féliciter le gardien. C'est l'intention qui m'intéresse. Je suis surtout là pour expliquer comment réussir, le reste n'apporte rien.L'avenir du foot est-il toujours en Espagne comme vous le disiez il y a quelque temps? Ce n'est plus aussi certain. Ils ont construit leur football sur des déficits. Rennes, avec 200 M de déficit, pourrait peut-être y arriver aussi. C'est un modèle qui ne va bientôt plus être viable. Ensuite, les Espagnols dominent tellement le foot mondial qu'ils anticipent moins, restent sur leurs acquis alors que les autres avancent. Le foot allemand démontre actuellement plus de vitalité avec, en plus, un contexte économique très sain.

Votre credo, c'est le jeu...

Mon père et mon frère jouaient dans le but. Quand je suis arrivé dans le foot, on a dit: "Montanier, il va dans le but." Je suis donc un footballeur frustré. Le foot, pour moi, c'est le jeu, les potes, ce n'est pas la PlayStation car j'ai besoin de partager. Pour en revenir à votre question, j'ai toujours été persuadé qu'en jouant bien, sur la durée, on a des résultats. Donc, sans le jeu, on n'est rien.

Vous séparez le résultat de la manière?

Parfois, je pourrais dire à mes joueurs: "Ce match-là, je vous autorise à le perdre. Il est pour moi, j'assume. Mais si on joue bien, on va le gagner." On peut en perdre un, mais les quatre autres, on va les gagner. Le résultat est une conséquence du jeu. Ce n'est pas compliqué, ni nouveau, mais il faut s'y tenir et avoir suffisamment de convictions pour être persuadé qu'on est dans le vrai. J'exhorte les joueurs à ne pas penser aux conséquences, s'ils jouent.Vous l'avez déjà dit à vos joueurs, à Rennes? Pas encore, mais ça va venir... Si l'adversaire est meilleur, car il a le droit, eh bien on perd. Mais pas n'importe comment! Mon premier match en Espagne, j'ai pris 5-1 contre le Barça. Merci bien... Mais on a appris. À Nice (2-1), cette saison, on a fait un match mauvais, mauvais, même pire... et on n'a rien appris. Il y a des défaites encourageantes et des victoires inquiétantes. Là, c'était une défaite inquiétante. Contre Reims, on l'emporte (2-1), mais si on renouvelle ce genre de match, on ne gagnera pas souvent.

Sur le terrain, pour que ça se termine bien, il faut que ça commence bien. Or, votre défense, jusqu'à présent...

Récemment, j'ai été voir Jean-Claude Suaudeau à Port-Blanc, chez lui, et il ne m'a pas dit autre chose. "La première impulsion, c'est la première passe..." Tout est dit. Si elle est merdique... Donc, le premier, c'est le gardien. Quand on a le ballon, il est un joueur de plus, alors à quoi ça sert de balancer, sauf quand il y a le feu? Tout part des défenseurs.

Pourtant, la "colle" du jeu, c'est le milieu? Oui, mais qui donne la balle au milieu? Forcément un défenseur.

C'est difficile à Rennes?

Ça va venir. J'y suis arrivé partout. Le gros problème est de persuader nos joueurs que leur performance doit être collective et non individuelle. Aujourd'hui, on veut devenir quelqu'un ; avant, on voulait faire quelque chose ensemble. C'est là toute la différence qu'il faut faire apprécier aux joueurs. S'ils ne le comprennent pas, là, oui, je sanctionne. Comment? Ils partent. Moi, avant, je rêvais d'être Ivan Curkovic (gardien yougoslave de l'AS Saint-Étienne entre 1972 et 1981), je m'entraînais pour ça. Je ne suis pas certain que, à l'heure actuelle, on rêve d'être Untel ou Untel. Ou alors, c'est pour toucher le même salaire que lui.

Êtes-vous comme Guardiola un intégriste de la possession du ballon?

Non, je veux que l'équipe sache tout faire. Face à Évian, par exemple, on a été conquérant en première mi-temps, rigoureux en seconde même si on a souffert. Avoir le ballon, c'est bien, car c'est le premier acte défensif, mais quand on ne l'a pas... J'ai joué le Barça et ce n'est pas moi qui avais le ballon. Je faisais quoi, alors? Il faut donc savoir proposer autre chose: défendre, attaquer rapidement. Un jour, j'ai lu un article dans le Guardian (quotidien anglais) qui trouvait que la Real Sociedad jouait tout à la fois comme le Barça et le Real Madrid. Un gros compliment sous prétexte qu'on savait conserver le ballon comme le Barça et contrer rapidement comme le Real. On n'était bien sûr pas au niveau des deux équipes en question, mais cette idée m'a plu.En France, on lâche plus vite le ballon, on s'en débarrasse presque.

C'est le niveau technique qui est en question. Mais elle se travaille à tout âge, on progresse toujours, même à trente ans. On s'en débarrasse aussi parce que le joueur n'a pas de solution, ou qu'il se cache. Pourtant, chez les pros, ils savent tous faire une passe, c'est donc psychologique. C'est aussi une question de disponibilité: le Barça court énormément avec le ballon et c'est dur physiquement. Nous, on court plus pour récupérer le ballon et eux pour le conserver. La différence est là.

C'est si dur que ça?

Oui, mais le joueur est là pour quoi? Pour glander? Toucher son chèque sans faire d'effort? Oui, on bosse. Et on bosse dur.
Quand Raynald Denoueix était là, Sylvain Armand l'a apostrophé en lui disant: "Je n'ai jamais autant travaillé qu'avec vous." Désolé, on ne peut pas jouer au foot sans courir. Nos pertes de balle à Rennes sont dues à quoi? Souvent parce que le joueur n'a pas de solution, que personne ne l'aide, que personne ne court ou fait le bon déplacement. Un mètre suffit, parfois. Ça va changer. Coach, c'est convaincre. Et quand les joueurs seront convaincus de ce qu'on leur fait faire, ce sera gagné !

L'équipe de France vous intéresse?

Bien sûr. Depuis trop longtemps, on n'arrive pas à accrocher une continuité et, comme le dit Platini, on a de bons joueurs mais pas de grands joueurs. Cette équipe n'a pas non plus d'histoire commune, elle ne s'est construite sur rien. C'est pour cela qu'il faut aller au Brésil et, ensuite, poursuivre le travail pour l'Euro 2016.Vous avez vu souvent jouer Karim Benzema en Espagne. Ce n'est pas le même chez les Bleus... À Madrid, il se déplace bien, il est beau à voir jouer, à prendre les espaces, à faire beaucoup de passes décisives.

C'est quoi le problème, avec les Bleus?

Je n'en sais rien. Est-ce que ça vient de son environnement? C'est difficile de créer un style de jeu en équipe nationale, des affinités, des automatismes. Tout cela est compliqué à cerner si on n'est pas dedans. Je constate que les associations ne sont pas naturelles...Avec l'Espagne, au milieu des années 2000, on sentait que quelque chose se construisait; c'est plus flou avec la France, à l'heure actuelle. Didier Deschamps ne peut pas s'appuyer sur un noyau. Les grandes sélections comme l'Espagne et l'Allemagne se construisent souvent autour d'un ou deux grands clubs, ce qui n'est pas le cas chez nous. Ici, le chantier est permanent et il n'est question que des individualités. Un coup, c'est Diaby qui arrive, une autre fois, c'est Pogba, mais ça ne fait pas une équipe.» P. D.

Super intéressant en effet ! Merci.
Ca fait du bien ce vent de fraîcheur avec de vraies réponses aux questions et une vraie vision.

J'ai même acheté FF ! Cette fraicheur , et en méme temps cette sérénité, ça fait du bien ...

Comme ça fait du bien de lire un post , sur ce forum..........

Quelle tristesse depuis la fin du mercato . Tout le monde a été transféré sans doute ?

A part ça il a une cote d'enfer Philippe Montanier , pourvu que ça dure .

C'est vrai que Rennes n'a pas eu un coach avec un tel charisme depuis ..........hé bien
je ne m'en souviens pas .

Bon n'en faisons pas trop non plus .......dans ce métier on le démolira peut être dans 6 mois , ce qui
serait franchement regrettable......mais on a vu pire avec le foot .

MONTANIER Philippe....Elu Meilleur entraineur de la Liga  Espagnol pour la saison 2012-2013 .

Par le comité des entraineurs Espagnols , des connaisseurs du moins on peut le penser .

Sa classe son homme quand même .

Du jamais vu au Stade Rennais .



Il faudra y repenser avant de le traiter de " quiche "dans six mois ou un an .

La fameuse quiche espagnole?

 

Montanier découvre la "suffisance à la rennaise"; tout le monde est touché, des plus jeunes (Bakayoko) au plus ancien (Armand)

Et , il faudra qu'il apprenne à faire ses changements dans le bon tempo...!

Oui c'est la première fois ce soir qu'il se découvre :

" Bon ça ne va pas ! le football ce n'est pas ça et désormais nous allons devoir apprendre à
regarder vers le bas .
Nous ne jouerons pas les dix premières places , mais dans le groupe en dessous , il faut
arrêter de faire de l'auto suffisance ".

En gros c'est ce qu'il a dit , ce que ça signifier ........enfin pour moi .

J'en parlais hier en disant qu'il ne fallait pas que les dirigeants nous fassent prendre des vessies
pour des lanternes.

Nous voulons former des jeunes , nous avons un effectif à renouvelé totalement , cela a été fait
à la va vite cet été , heureusement en prêt .

Notre trop bon début en points , a encore fait tourner des têtes.....alors que c'était une sécurité
inespérée , certains y ont vu un signe de renouveau et rejouent déjà les cinq premières places , alors que rien n'a changé .

Il va falloir déjà corriger au mercato d'hiver avant de boucler la vrai transformation de l'effectif ,
l'été prochain , suivant les jeunes qui s'imposeront et quelques joueurs de l'effectif actuel .

Ca n'empêche que Montanier ne peut laisser l'équipe en l'état , si c'était le cas , il y aurait des
question à se poser , sur ses propres qualités .

Mon pauvre Oniraloin, je l'ai déjà écrit: A Rennes, ce n'est pas une question de joueurs ( tu peux mettre des jeunes, des vieux, des français, des étrangers...);

C'est une question d'attitude, de comportement, de respect : tout ça fait défaut !!!

Et ça Montanier vient de le découvrir ... Et il n'a pas la recette!!! Snif

Oui ce que tu dis est sans doute vrai .

Mais moi  je suis en plein doute sur l'effectif que Montanier a pris en main.....c'est très faible,
quand on veut bien enlever le bandeau de supporter qui nous aveugle et regarder plus sérieusement,
le matériel dont dispose le coach......... ça saute aux yeux que c'est devenu du troisième choix .

Totalement insuffisant et si la famille Pinault ne réinjecte pas quelques millions dans cet effectif ,
elle met tout droit son club en L2 .

Ex. cette défense , si on veut être objectif  : les deux latéraux sont très loin du niveau ,Armand
montre déjà ses limites physiques , et Kana il est bon si les autres sont bons ......1 sur 4 c'est juste.

C'est pareil au milieu les jeunes sans encadrement solide , font deux matchs et se trouvent totalement débordés et de bons ils deviennent quelconques en quelques matchs.....hors qui ont ils
pour les aider , Feret et Makoun c'est grave .

Devant Pit. (Kadir et Oliveira les seules recrues dignes de ce nom ) , peuvent sauver les meubles
Avec Aless. peut être .

Romero est en attente , heureusement si Montanier l'avait fait jouer à son arrivée en 2 matchs il
était mort et catalogué comme HYPER MAUVAIS  tout de suite .

Alors d'accord pour l'attitude .......mais il faut prendre en compte la pauvreté de l'effectif présent .

Il faut tenir et prendre quelques points jusqu'en décembre , ensuite l'actionnaire va sans doute prendre
conscience des besoins de Montanier.

Je ne suis pas d'accord sur le potentiel de l'équipe: si on compare avec Guingamp ou VA, qu'est ce qui fait la différence? Le plaisir de jouer ensemble, la VOLONTE de gagner !!

Guingamp c'est une dynamique qui dure depuis quelques saisons qu'ils veulent remonter , avec des bons joueurs qui donnent le maximum, pas de sénateurs chez eux .

VA , c'est surtout la faiblesse d'un stade Rennais comateux samedi , qui donne l'illusion ,le
changement de coach , mais ça ne va pas durer et VA est un des trois relégables .

Rennes c'est quelques noms , sans illusions désormais , qui ont fait leur temps et qui ne font plus peur : ça c'est pour les cadres qui justement ne font pas leur boulot d'encadrement auprès des jeunes .
Et justement des jeunes qui ne demandent qu'à apprendre , à se battre mais à qui l'on laisse toutes
responsabilités sur le terrain.......dans le genre " courrez vous êtes jeunes " , on ne fait pas mieux
qu'au Stade .

Si tu vois de la qualité dans cet effectif tant mieux........moi j'y vois l'automne et l'hiver qui vont
bruler nos jeunes pousses ..

Comment peux tu voir de la qualité chez les actuels ......Danzé , Mbengué , Armand, Makoun , Feret .

La vie de l'équipe elle passe par ces cinq joueurs , ils doivent retrouver envie et qualité du moins
ce qu'il leurs en reste ........le reste suivra la dessus aucune crainte .

Je ne comprends pas; je pensais qu'avec Montanier, on aurait un entraineur qui innove, qui tente des coups tactiques, mais non, on a affaire à un Antonetti bis, en moins gueulard!!!!

Je ne sais pas, mais ce soir, à Monaco, on aurait pu tenter une équipe originale, plutot qu'une sorte d'équipe type, amoindrie par les absences d'Alessandrini et Kadir?

Un milieu Bakayoko - Hunou Makoun / et une attaque Said Pitroipa Romero (quand va -t'on enfin tenter Pitroipa dans l'axe , en 10 ou en 9???) , par ecemple ...

Je suis prêt à supporter une année de tâtonnements, si c'est pour trouver une équipe-type et progresser d'ici un an.

Le souci c'est qu'on a absolument rien vu pour le moment, aucun match convaincant, une équipe remaniée pratiquement à chaque fois, des jeunes qui ne s'affirment pas... J'ai envie de faire encore confiance à Montanier, mais franchement je commence à avoir de très gros doutes sur ses compétences réelles.

Et , pourtant , que sait on ?
Costil, c'est Ok, même si il ne progresse pas
Danzé, il est trop limité à droite, donc soit on le replace en 6 , soit il saute
Moreira, c'est lui notre arriére droit de demain
Houtondji, un bon défenseur central
Armand, correct dans l'axe, mais serait plus utile à gauche
Kana, il stagne
Mbengue, une trés grosse déception
Bakayoko , indispensable (en 6 ou en défense centrale?)
Makoun, ce n'est pas un 6, plutot un 8 comme avec le Cameroun
Konradsen, c'est aussi un 8
Pajot, encore un 8
Féret, il ne court pas assez pour jouet au milieu et perd trop de ballond
Hunou, son meilleur poste est sans doute milieu axial
Kadir, ailier gauche, il marque !
Alessandrini, il doit aller à droite
Oliveira, un bon jeune (22ans)
Romero, a revoir
Said, se blesse chaque fois qu'il joue !
Pitroipa, certainement plus utile dans l'axe
Allée, il n'a pas (encore!) le niveau

Voilà, avec ça, c'est pas trés compliqué !!!

Entièrement d'accord avec Bryan !

Montanier en six mois n'a fait progresser le Stade dans aucun domaine .

A l'écouter et à bien le lire , l'engagement est la base de toute progression .
Ce mot " engagement " revient xx fois dans son ITW d' hier soir .

Alors pourquoi y en a-t-il si peu au Stade Rennais ? C'est vous le grand patron du sportif ,
à vous de remédier , de trouver la cause de ce manque d'engagement .

Force est de reconnaitre qu'après six mois de présence Montanier , la stagnation Rennaise
saute au yeux dans tous les domaines du jeu .

Perso j'accorde au nouveau coach pour sa défense : un effectif de piètre qualité , ça je le dis
depuis des mois , un recrutement que j'ai cautionné je l'avoue qui s'avère catastrophique .

Des jeunes qui ne peuvent s'exprimer ou progresser dans une équipe sans cadre de qualité , on ne peut confier le jeu à Hunou , Bakayoko , Konradsen sans pièces maitresses autour de ces jeunes .

Ca fait beaucoup en effet , mais Mr Montanier vous êtes la pour régler ces problèmes , faites vous
entendre auprès de votre Président et de l'actionnaire , vous avez accepter le poste à vous de jouer.

Les supporters vous soutiennent , mais comprenez que le doute sur vos compétences puissent
apparaitre......à vous de nous enlever ces doutes qui vont aller grandissant............si la situation reste en l'état .

Il y a peut être un problème de mentalité au sein du groupe. Il faut que ses principes soient acceptés par tous et le problème vient peut être de là.

Il avait lui même noté cette différence entre la France et l'Espagne.

J'avoue que ses discours lénifiant commencent à m'énerver....
C'est à lui de gérer le manque d'engagement, le manque de tout en fait, comme le dit justement Costil !